La Malinche culmine à 4462m d’altitude, à cheval entre l’Etat de la Puebla et de Tlaxcala, au Mexique. C’est un 4’000 accessible, dans le sens où ni guide, ni matériel particulier n’est requis. Arriver au sommet donne une vue incroyable à 360 degrés, mais n’est pas sans peine ! Alors voici quelques conseils qu’on peut donner selon notre expérience.

1. Comment y aller / revenir
Nous sommes allés jusqu’à la Malinche depuis la petite ville d’Apizaco. Des petits bus collectifs (combis) partent chaque jour à 8:20 devant le Tienda Comex de la rue Aquiles Serdan, en face de l’Elektra Mega Apizaco (voir photo pour la localisation exacte). Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide car les bus ne partent peut-être pas toujours exactement du même endroit ! Et il y a plusieurs Elektra dans le secteur, on a failli se tromper… Le prix était de 30 pesos par personne par trajet (60 pesos aller-retour) et prend environ 45 minutes (il y a pas mal d’arrêts en route).

Si vous logez à Puebla, il faut prévoir une bonne heure de bus pour venir jusqu’à Apizaco (omnibus s’arrêtant tous les 200m…).

Le bus emmène les voyageurs jusqu’au parc de vacances Malintzi (19.28047153840494, -98.04285920451657), et à partir de là, il ne reste plus qu’à monter !

Pour le retour, le combi part à 17h. Attention, cela laisse juste le temps de monter et descendre (pour des personnes qui ne sont pas ultra sportives), de longues pauses sont ainsi à éviter ! On a bien failli se faire avoir, d’autant plus que la descente prend pas mal de temps quand on a les pattes toutes cassées de la montée.

2. L’ascension
Droit en haut ! C’est le tracé de cette marche, pas très compliquée en termes d’orientation. Le chemin est assez clair, mais une carte sur le téléphone peut être utile (nous avons l’habitude d’utiliser l’app maps.me). On commence par env. 4km dans la forêt, relativement facile bien qu’avec quelques belles montées. Le terrain n’est pas tout simple, mais pendant qu’on y était (octobre), c’était heureusement la saison sèche. La Malinche est inaccessible pendant la saison des pluies. Ensuite, on sort de la forêt et c’est là que ça se complique – on se retrouve dans du sable et des pierriers sur quelques centaines de mètres, mais ça paraît extrêmement long, vu le dénivelé du terrain ! Une fois atteint ce qui semble être la crête, il y a encore quelques passages compliqués (c’est presque de l’escalade, mais il n’y jamais de grand vide sous soi).

Puis, une fois arrivé au sommet, quelle récompense ! On était seuls en haut, avec une vue hallucinante et un temps magnifique. La montée au total est longue d’environ 6.2km.

Des bonnes chaussures sont indispensables (on avait des chaussures de course type trail, mais si vous avez des chaussures de marche, c’est mieux, surtout pour la descente sur terrain compliqué). Des bâtons de marche peuvent aussi être utiles, en particulier pour la descente, mais nous avons fait sans. A prendre absolument : un couvre-chef et de la crème solaire, ainsi que des couches ! Il fait froid en altitude, et c’est aussi bien de se couvrir pour se protéger du soleil, qui est impitoyable. Plusieurs litres d’eau et suffisamment de provisions sont indispensables (on conseille deux litres par personne – on avait à peine moins et c’était tout juste).


1 Comment

Les Romina · 22 October 2021 at 2h02

Et bah sacré ascension! Bravo à vous d’avoir atteint le sommet ! Vu les super photos ça en valait la peine ! On se réjouit de la suite! Des becs! 🙂

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